Aza est très laide et même très très laide. D’ailleurs son rêve serait d’être belle, étrange, non? Et pourtant elle a la plus belle voix d’Ayortha, ce qui est une chance car tous le pays chante à tue tête, c’est une institution. Un jour la fille d’auberge qu’elle est va se retrouver à accompagner une duchesse au palais du roi pour son mariage, ce qui va être le début d’un joli conte de fée pour elle.
Cependant, son don à « illuser » (c’est à dire qu’elle est ventriloque) ne va pas tarder à lui attirer des ennuis… Mais après tout on est dans un conte, donc notre héroïne va devoir affronter quelques épreuves avant une fin heureuse…
Nous somme ici en pleine inspiration conte, n’importe qui reconnaîtra le miroir magique, la méchante reine ou encore le chasseur de Blanche Neige. Pas de nains en revanche mais des ogres et des gnomes ainsi qu’un prince avec de grandes oreilles…
Je suis loin ici du coup de cœur qui m’avait donné envie de lire ce roman mais j’ai bien apprécié cette lecture et j’ai aimé découvrir petit à petit les éléments empruntés à Blanche Neige. Par contre j’ai trouvé quelques longueurs et je suis septique quand à la présence de ce titre dans la collection Neuf : même si le ton conte et la fin heureuse peuvent donner envie de le classer là, la longueur et le niveau général me font penser plus à du médium… Mais après tout les lecteurs iront piocher leurs lectures où bon leur semble alors…
Dans un autre registre j’avais préféré David s’évade du même auteur et pour le coup à sa place dans le collection Médium! Et aussi Les deux princesses de Bamarre, pour le coup dans le même registre et aussi plus à leur place en Neuf!!
C’est vous qui le dites