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Anya et Tigre blanc de François Roca et Fred Bernard

24 Jan

anyaAnya et Tigre blanc

Auteur : Fred Bernard

Illustrateur :  François Roca

Éditeur : Albin Michel jeunesse

Au pays du Grand Blanc il y a 4 saisons :

« Celle de la neige au-dessus des bottes.

Celle de la neige à la taille, quand les humains marchaient en raquettes.

Celle de la neige par-dessus la tête, quand les humains se déplaçaient dans des tranchées.

Celle de la neige par-dessus la tête, quand les humains progressaient dans des tunnels »

Du coup dans un pays si accueillant, forcément quand en plus les enfants se mettent à disparaître, ça devient tendu!

Heureusement, Anya la forte tête va prendre le taureau par les cornes et réussir là où personne ne pensait y arriver, elle va retrouver ces enfants (tous du même âge qu’elle) et découvrir pourquoi ils avaient disparus (bon elle va se faire enlever elle aussi, ça l’aide pour le pourquoi!)

Un nouvel album de Fred Bernard et François Roca est toujours un plaisir et ne suscite pas beaucoup d’hésitation à l’achat, surtout quand les illustrations sont aussi somptueuses (et merci le grand format qui les met en valeur), même en étant dans les tons froids qui correspondent justement à ce pays glacé et inhospitalier.

l’éditeur le donne à partir de 8 ans, je dirais pour ma part que je lai acheté pour des ados (11/12 ans) que ma fille l’a lu entre temps (enfin, se l’est fait lire, elle a accroché tout de suite avec la couverture, ce qui n’était pas le cas par exemple d’Aucassin et Nicolette), l’a demandé pour noël et l’a choisi comme cadeau pour sa cousine. On peut donc dire que niveau achat de ce titre, j’ai fait mon boulot! 🙂 Ce qui nous donne ici un livre à partir de au moins 5 ans et demi…

 

 

La cité T.2 La bataille des confins de Karim Ressouni-Démigneux

15 Déc

cité2Comme Thomas, le narrateur du tome l , Polly est devenue une fan absolue de La Cité. Ce jeu en ligne révolutionnaire lui a enfin ouvert l’horizon de la petite île trop tranquille où elle vit… même si cela agace prodigieusement sa mère. Dans La Cité, elle est Liza, cette jolie fille qui ose vivre les choses à fond, aux côtés d’Harry et de JC. Avec eux, elle se bat pour élucider l’enlèvement d’Arthur.
Avec eux, elle tente de savoir qui manipule les Ombres, ces êtres hagards qui déambulent vers les Confins. Avec eux, elle s’affole de la violence du jeu, mais découvre aussi le frisson amoureux. La Cité déstabilise la vraie vie de Liza. Mais sa vraie vie surgit aussi dans La Cité. Et si le jeu lui permettait de percer enfin le secret qui la hante depuis qu’elle est née ? (résumé éditeur)

Dans le premier tome on n’avait que la point de vue de Thomas, ses aventures dans la Cité et sa vraie vie à l’extérieur. Une des règles de la Cité étant qu’il est interdit aux joueurs de parler de leur vie à l’extérieur, on ne savait donc rien des autres joueurs qu’il avait rencontré dedans. Dans ce tome, une 2ème voix se rajoute donc celle de Polly, Liza dans la Cité, et nous en apprend plus sur sa vie à l’extérieur. On devine facilement que dans le 3ème tome on verra l’apparition de JC et je suis déjà impatiente!

Avec les quelques règles de la Cité (ne pas parler de sa vie extérieure, vos amis dans la vie ne le sont pas forcément dans la Cité, les conversation se font en traduction simultanée, de nouveaux amis sont » attribués » par le jeu et il faut les retrouver pour partager des pouvoirs avec eux) l’auteur peut nous tenir en haleine encore un moment car si Liza/Polly  reprends un peu l’histoire depuis le début puis l’histoire continue.

On n’en saura pas plus sur le but de ce jeu mais les 3 amis trouvent enfin une piste et accessoirement des alliés pour retrouver Arthur qui est disparu depuis un moment.

Et aussi on se rend compte que le vie privée des joueurs se retrouve par bribe dans le jeu, sans qu’on ne sache vraiment comment c’est possible. De nombreuses références littéraires viennent aussi émailler l’intrigue avec une place à part entière (le seigneur des Anneaux, Victor Hugo, Proust, Dante) et c’est plutôt intéressant.

Je suis toujours aussi conquise par cette série et je vous laisse pour aller me plonger dans le tome 3!!

 

La Cité T.1 La lumière blanche de Karim Ressouni-Demigneux

12 Déc

lacitéImaginez un jeu révolutionnaire, totalement virtuel mais en temps réel. Un jeu où l’on pleure, où l’on saigne, à travers un autre soi-même. Un jeu où tout peut arriver, même mourir. Une énigme absolue où il faut tout découvrir, y compris le but du jeu… Ce jeu existe : il s’appelle La Cité. Comme dix millions de Terriens, Thomas a eu la chance de pouvoir entrer dans La Cité. Et tout a changé… Peu à peu, il a rencontré les amis que La Cité lui destinait, Arthur, Liza et Jules César. Avec eux, il a découvert ses pouvoirs. Il a aussi repéré ses ennemis, comme Jonathan, son copain de lycée… Puis tout s’est emballé. Mystères et coups de théâtre se sont entrechoqués, ont submergé les esprits. Jusque dans la vraie vie… Avertissement : Dans La Cité, ne partez jamais de votre véritable vie, sinon la lumière blanche vous accablera. (résumé éditeur)

Voilà un livre que j’ai dévoré, en à peine plus d’une demie journée! (Merci le rdv médical avec beaucoup de retard mais en même temps coup de chance d’avoir eu ce livre, je n’ai pas vu le temps passer!)

Il est donc question d’un jeu vidéo, dont le but n’est pas dévoilé, c’est un des but du jeu que de le découvrir justement… Du coup, à la fin de ce tome 1 on n’en sait pas plus et pourtant ça ne m’a pas gênée du tout tellement on est pris dans l’intrigue.

Quelques petits détails m’ont cependant fait tiquer : par exemple si Arthur est prisonnier dans le jeu, ça veut dire qu’il ne se déconnecte jamais et du coup, c’est étonnant que personne n’ai signalé ce problème dans la vie réelle. Mais bon on aura peut-être des explications dans les volumes suivants, en tout cas j’espère!

Par contre j’étais très déçue car je n’ai pas la suite sous la main, je l’ai rendu en me disant « bon, de toutes façon je n’ai pas lu le premier, et je ne l’ai pris que pour voir… »

 

Lunerr de Frédéric Faragorn

30 Jan

lunerrLunerr

Frédéric Faragorn

l’Ecole des loisirs

« Pour les habitants de Keraël, la cité des aëls, il n’y a pas d’ailleurs. Leur ville est située dans un désert de sable, de pierre et de sel. Keraél est une île sans eau autour. Le mot Ailleurs y est interdit, considéré comme une insulte, un blasphème. Le jeune Lunerr l’a appris à ses dépens. Pour avoir enfreint la règle, il a été fouetté jusqu’au sang et mis au ban de la société. A cause de lui, mamig a perdu son travail.
Qui oserait embaucher la mère d’un paria? Ken Werzh. L’homme le plus vieux et le plus craint de l’île les a convoqués dans son brug, demeure unique et fabuleuse toute de bois sculpté. Il a l’air très intéressé par Lunerr, suffisamment pour faire de lui son lecteur et secrétaire particulier. L’adolescent reste sur ses gardes: le vieillard aux yeux morts et au corps fripé comme celui d’un cadavre paraît doté d’une force singulière.
Il se comporte de manière étrange, il tient des propos qui pourraient le faire condamner. Ken Werzh semble détenir un secret, un secret que Lunerr a très peur de découvrir… » (résumé éditeur)

Lunner est un enfant ordinaire jusqu’au jour où il prononce un mot interdit : Ailleurs. Il se retrouve alors avec sa mère au ban de sa communauté alors que la vie n’était déjà pas facile depuis la mort de son père… Mais ce mot va en effet lui ouvrir d’autres horizons quand l’énigmatique Ken Werzh va les prendre à son service.

Ce livre est assez étrange car ce premier tome qui semble tout d’abord être un tome d’installation de ce monde nous emmène en fait sur une fausse piste. En effet, les efforts de Ken Werzh pour enseigner certaines choses à Lunerr seront en fait vains et de nombreuses découvertes en fin de tome changent complètement son univers et ses perspectives.

Le prochain tome semble donc nous ouvrir une perspective complètement différente, à voir donc….

Première lecture pour le challenge des 52 semaines (qui est en fait illimité) et c’est l’idée 113 : un ou des nuages (j’ai cru que je n’arriverais pas à faire rentrer cette couv dans le challenge)

challenge-52-semaines

Le chat qui ne mangeait pas de souris de Carmen Agra Deedy et Randall Wright

27 Nov

indexLe chat qui ne mangeait pas de souris

Carmen Agra Deedy

Randall Wright

Ilustrations : Barry Moser

Skilley est un bon gros matou : paresseux, solitaire, il aime se prélasser au coin du feu dans la nouvelle auberge où il a élu domicile. Sa mission, en échange de quelques restes et de beaucoup de tranquillité : débarrasser la cuisine des souris voleuses de fromage.
Mais voilà
Pip, la plus malicieuse des souris de l’auberge, découvre le terrible secret de Skilley…
En échange de leur silence, le chat se voit donc contraint et forcé d’offrir sa protection aux souris. Elles en auront bien besoin quand il s’agira de chasser Pinch le chat cruel et dangereux qui pourrait mettre en péril… la couronne d’Angleterre ! (résumé éditeur)

Dans mon boulot il y a les bons côtés : lire de bons romans pour les grands ados/jeunes adultes et les mauvais côtés : patouiller pour trouver de bons romans pour les plus jeunes (à partir de 10 ans). Ces derniers temps, j’ai lu plusieurs romans qui s’adressent à cette tranche d’âge chez des éditeurs vers lesquels je n’ai pas l’habitude de me tourner, soit que j’en « préfère » d’autres (Gallimard par exemple, par habitude) soit parce que j’aime bien les éditeurs indépendants et que je vais avoir des préjugés sur d’autres plus gros. Mais ça fait la 3ème fois que j’ai une agréable surprise et en plus j’étoffe ma liste de romans à recommander pour des plus petits lecteurs. (Le premier par ici, le 3ème, à venir)

Pour commencer à vous parler de ce roman, je vais d’abord vous donner son titre original : The Cheschire Cheese Cat… Voilà qui devrait vous donner une idée du ton employé. On est sur le registre de l’humour léger avec une histoire totalement invraisemblable mais qui s’en soucie? Nous avons donc un chat qui adore le fromage et une souris qui sait lire et écrire. Et bien sûr ils vont devenir amis et aider un des corbeaux de la Tour de Londres. Tout cela sous l’œil attentif et bienveillant de Dickens en personne, client assidu de l’auberge qui abrite notre drame…

Un roman que je vous conseille donc, à partir de 10 an et peut-être même plus tôt mais une chose est sûre : même plus tard vous pouvez le lire! 🙂