Née en 1880 dans l’Alabama, la petite Helen Keller devient aveugle et sourde à l’âge de dix-neuf mois, suite à une maladie. Elle se trouve alors dans l’incapacité de communiquer avec son entourage, si ce n’est avec quelques gestes maladroits. Sa vie va être bouleversée l’année de ses six ans, quand ses parents engagent Annie Sullivan comme préceptrice. Elle-même malvoyante, celle-ci a appris à enseigner la langue des signes à l’Institut Perkins pour les aveugles.
Elle va prendre en charge l’éducation d’Helen Keller et, au fil des mois, réussir non seulement à établir un contact avec l’enfant, mais aussi à lui apprendre la langue des signes, puis l’écriture. Les deux femmes resteront amies à vie. Annie Sullivan et Helen Keller relate l’histoire de cette extraordinaire rencontre. Une véritable leçon d’humanité, magnifiquement dessinée par Joseph Lambert. (résumé éditeur)
J’ai pris cette bd en convoquant les souvenirs du roman lu quand j’étais ado, au moins deux fois il me semble… Et en fait j’ai fini par me rendre compte qu’ici Joseph Lambert a utilisé plusieurs sources qui ont l’air nombreuse sur ce sujet, ce dont je ne m’étais jamais rendu compte.
On insiste plus ici sur le caractère d’Anne Sullivan, orpheline et elle même ayant des problèmes de vue et dont je ne me rappelais pas qu’il était si mauvais !
Certaines représentions graphiques sont parfaites pour cette histoire, comme par exemple le fait qu’Hellen Keller évolue dans un monde sans signification malgré les efforts d’Anne pour la faire épeler en braille le nom de tous les choses qu’elle touche et le changement quand tout à coup un déclic se fait.
En revanche au niveau du scénario j’ai été un peu surprise de la façon abrupte dont cette histoire prend fin, avec la rupture d’Anne avec le directeur de l’institut où elle a été élevée, suite à une histoire de plagiat. J’ai même recherché immédiatement si la mention « Tome 1 » m’avait échappée mais non.
Donc cette histoire se concentre vraiment, comme indiqué dans le résumé, sur la rencontre entre ces deux personnages, la difficulté du début et la complicité qui vient peu à peu. Mais pas du tout sur l’histoire complète de la vie d’Helen Keller, d’où le titre qui contient bien leur deux noms et celui d’Anne en premier.
Du coup un bilan en demie teinte pour cette bd qui n’était finalement pas ce à quoi je m’attendais (mis j’avais qu’à faire attention, le titre et le résumé sont explicites!) et qui pourtant m’a plutôt bien plu et m’a intéressée, mais la fin est vraiment trop abrupte pour moi et le dessin ne m’a plu qu’à moitié! (allez, allez spécialistes de la BD à la rescousse pour une analyse plus sérieuse du côté graphique, je me sens vraiment limitée avec mes j’aime j’ima pas!!)
C’est vous qui le dites