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Oksa Pollock T.1 l’inespérée de Anne Plichota et Cendrine Wolf

16 Avr

Voilà un livre qui m’a intriguée, son état laisse voir de nombreux emprunts, mais qui m’a fortement déçue…

Oksa découvre qu’une partie de sa famille vient d’un autre monde, dont sa grand mère, qui en était la souveraine, a été chassée par un usurpateur. Elle le découvre à l’occasion de l’apparition de ses nouveaux pouvoirs, juste après un déménagement un peu précipité de Paris pour Londres.

J’ai été agacée à de nombreuses reprises dans ma lecture mais j’avais décidé d’aller quand même jusqu’au bout. Pourtant j’ai fini par arrêter à 100 pages de la fin, vers la page 500…

En effet, dès le début du livre, Oksa est confrontée à un méchant prof de sciences dont on devine vite qu’il n’est pas là par hasard. Lors de vacances chez un ami de sa grand mère (ou chez son grand oncle, je ne sais plus) il les attaque dans le but d’enlever ou de tuer Oksa, on ne sait pas trop… Et tout le monde découvre que ce prof est le fils de l’usurpateur, ce qui n’empêche pas Oksa de retourner au collège tranquille, et de même après qu’il ai de nouveau essayer de l’enlever/tuer dans le collège même ! (Oui vraiment je n’ai pas réussi à comprendre, il me semble qu’il a besoin d’elle pour faire quelque chose mais on dirait vraiment qu’il essaye de la tuer)

Alors je veux bien qu’un collégien s’identifie plus facilement à un collégien mais au bout d’un moment on ne comprend pas trop cette obsession à retourner à l’école !

Une série que je ne continuerai pas donc. Même si j’ai l’air de m’arrêter sur un détail, c’est que c’est ce qui me reste de plus présent à l’esprit après plusieurs semaines, d’autres choses ne m’avaient pas plu mais ça c’était la goutte d’eau qui m’a fait refermer le livre !

Et vous, vous connaissez ?

Vous parler de ça de Laurie Halse Anderson

22 Jan

vousparlerVous parler de ça

Auteur : Laurie Halse Anderson

Éditeur : La belle colère

Melinda Sordino ne trouve plus les mots. Ou plus exactement, ils s’étranglent avant d’atteindre ses lèvres. Sa gorge se visse dans l’étau d’un secret et il ne lui reste que ces pages pour vous parler de ça. Se coupant du monde, elle se voit repoussée progressivement par les élèves, les professeurs, ses amis, et même ses parents. Elle fait l’expérience intime de la plus grande des injustices : devenir un paria parce que ceux dont elle aurait tant besoin pensent que le mal-être, c’est trop compliqué, contagieux, pas fun. Melinda va livrer une longue et courageuse bataille, contre la peur, le rejet, contre elle-même et le monstre qui rôde dans les couloirs du lycée. (résumé éditeur)

Ce roman est une découverte pour moi et pourtant, ça n’était pas gagné d’avance… Déjà, si  je n’avais pas lu un article dans une revue spécialisée j’ai l’impression que je n’en aurais jamais eu connaissance. Et pourtant il semblerait que ce livre ai eu un certain succès, d’après l’article d’abord et ensuite j’ai vu sur Babelio qu’il avait 137 lecteurs et 28 critiques alors que pour les albums que j’ai chroniqué récemment, on était plutôt à 3 critiques et 10 lecteurs (Pour Yazuke de Frédéric Marais par exemple alors que sa chronique est beaucoup lue sur mon blog). De plus il est chaudement (un peu trop peut-être?) recommandé par John Green, auteur à succès qu’on ne présente plus chez les ados…

Mais surtout, ce qui m’aurait découragé en premier si j’avais eu ce livre entre les mains sans le moindre accompagnement, c’est la couverture… Alors qu’on s’entende bien, je ne suis pas le public cible, j’en suis bien consciente et il semblerait qu’elle fasse son boulot cette couverture, c’est à dire appâter la lectrice ado/ jeune adulte qui cherche euh… Je ne sais pas exactement mais qui trouve sûrement son compte dans cette histoire qui est au final intéressante, bien écrite et traite d’un sujet sensible, le viol, la parole de la femme (« tu n’as pas dit non ») et la violence de vivre tout cela avec beaucoup de tact et, il me semble, de justesse.

Suite à une fête qui a mal tourné, elle a appelé la police, Melinda devient la paria de son nouveau lycée sans que personne ne cherche à comprendre pourquoi elle l’a fait. Et surtout son ancienne meilleure amie. Elle se renferme sur elle-même de jours en jour en jour et cette année scolaire se transforme en cauchemar jusqu’à ce qu’elle trouve la force de s’en sortir.

C’est vraiment un très bon roman qui est à mettre entre toutes les mains adolescentes, tant au niveau de son écriture que de son sujet très bien traité, sans que ça ne fasse dissertation sur un sujet attendu dans le roman pour ado.

A découvrir, les éditions La belle colère que je découvre par ce titre et qui a l’air de publier peu mais bien!

La cité T.2 La bataille des confins de Karim Ressouni-Démigneux

15 Déc

cité2Comme Thomas, le narrateur du tome l , Polly est devenue une fan absolue de La Cité. Ce jeu en ligne révolutionnaire lui a enfin ouvert l’horizon de la petite île trop tranquille où elle vit… même si cela agace prodigieusement sa mère. Dans La Cité, elle est Liza, cette jolie fille qui ose vivre les choses à fond, aux côtés d’Harry et de JC. Avec eux, elle se bat pour élucider l’enlèvement d’Arthur.
Avec eux, elle tente de savoir qui manipule les Ombres, ces êtres hagards qui déambulent vers les Confins. Avec eux, elle s’affole de la violence du jeu, mais découvre aussi le frisson amoureux. La Cité déstabilise la vraie vie de Liza. Mais sa vraie vie surgit aussi dans La Cité. Et si le jeu lui permettait de percer enfin le secret qui la hante depuis qu’elle est née ? (résumé éditeur)

Dans le premier tome on n’avait que la point de vue de Thomas, ses aventures dans la Cité et sa vraie vie à l’extérieur. Une des règles de la Cité étant qu’il est interdit aux joueurs de parler de leur vie à l’extérieur, on ne savait donc rien des autres joueurs qu’il avait rencontré dedans. Dans ce tome, une 2ème voix se rajoute donc celle de Polly, Liza dans la Cité, et nous en apprend plus sur sa vie à l’extérieur. On devine facilement que dans le 3ème tome on verra l’apparition de JC et je suis déjà impatiente!

Avec les quelques règles de la Cité (ne pas parler de sa vie extérieure, vos amis dans la vie ne le sont pas forcément dans la Cité, les conversation se font en traduction simultanée, de nouveaux amis sont » attribués » par le jeu et il faut les retrouver pour partager des pouvoirs avec eux) l’auteur peut nous tenir en haleine encore un moment car si Liza/Polly  reprends un peu l’histoire depuis le début puis l’histoire continue.

On n’en saura pas plus sur le but de ce jeu mais les 3 amis trouvent enfin une piste et accessoirement des alliés pour retrouver Arthur qui est disparu depuis un moment.

Et aussi on se rend compte que le vie privée des joueurs se retrouve par bribe dans le jeu, sans qu’on ne sache vraiment comment c’est possible. De nombreuses références littéraires viennent aussi émailler l’intrigue avec une place à part entière (le seigneur des Anneaux, Victor Hugo, Proust, Dante) et c’est plutôt intéressant.

Je suis toujours aussi conquise par cette série et je vous laisse pour aller me plonger dans le tome 3!!

 

La Cité T.1 La lumière blanche de Karim Ressouni-Demigneux

12 Déc

lacitéImaginez un jeu révolutionnaire, totalement virtuel mais en temps réel. Un jeu où l’on pleure, où l’on saigne, à travers un autre soi-même. Un jeu où tout peut arriver, même mourir. Une énigme absolue où il faut tout découvrir, y compris le but du jeu… Ce jeu existe : il s’appelle La Cité. Comme dix millions de Terriens, Thomas a eu la chance de pouvoir entrer dans La Cité. Et tout a changé… Peu à peu, il a rencontré les amis que La Cité lui destinait, Arthur, Liza et Jules César. Avec eux, il a découvert ses pouvoirs. Il a aussi repéré ses ennemis, comme Jonathan, son copain de lycée… Puis tout s’est emballé. Mystères et coups de théâtre se sont entrechoqués, ont submergé les esprits. Jusque dans la vraie vie… Avertissement : Dans La Cité, ne partez jamais de votre véritable vie, sinon la lumière blanche vous accablera. (résumé éditeur)

Voilà un livre que j’ai dévoré, en à peine plus d’une demie journée! (Merci le rdv médical avec beaucoup de retard mais en même temps coup de chance d’avoir eu ce livre, je n’ai pas vu le temps passer!)

Il est donc question d’un jeu vidéo, dont le but n’est pas dévoilé, c’est un des but du jeu que de le découvrir justement… Du coup, à la fin de ce tome 1 on n’en sait pas plus et pourtant ça ne m’a pas gênée du tout tellement on est pris dans l’intrigue.

Quelques petits détails m’ont cependant fait tiquer : par exemple si Arthur est prisonnier dans le jeu, ça veut dire qu’il ne se déconnecte jamais et du coup, c’est étonnant que personne n’ai signalé ce problème dans la vie réelle. Mais bon on aura peut-être des explications dans les volumes suivants, en tout cas j’espère!

Par contre j’étais très déçue car je n’ai pas la suite sous la main, je l’ai rendu en me disant « bon, de toutes façon je n’ai pas lu le premier, et je ne l’ai pris que pour voir… »

 

Lunerr de Frédéric Faragorn

30 Jan

lunerrLunerr

Frédéric Faragorn

l’Ecole des loisirs

« Pour les habitants de Keraël, la cité des aëls, il n’y a pas d’ailleurs. Leur ville est située dans un désert de sable, de pierre et de sel. Keraél est une île sans eau autour. Le mot Ailleurs y est interdit, considéré comme une insulte, un blasphème. Le jeune Lunerr l’a appris à ses dépens. Pour avoir enfreint la règle, il a été fouetté jusqu’au sang et mis au ban de la société. A cause de lui, mamig a perdu son travail.
Qui oserait embaucher la mère d’un paria? Ken Werzh. L’homme le plus vieux et le plus craint de l’île les a convoqués dans son brug, demeure unique et fabuleuse toute de bois sculpté. Il a l’air très intéressé par Lunerr, suffisamment pour faire de lui son lecteur et secrétaire particulier. L’adolescent reste sur ses gardes: le vieillard aux yeux morts et au corps fripé comme celui d’un cadavre paraît doté d’une force singulière.
Il se comporte de manière étrange, il tient des propos qui pourraient le faire condamner. Ken Werzh semble détenir un secret, un secret que Lunerr a très peur de découvrir… » (résumé éditeur)

Lunner est un enfant ordinaire jusqu’au jour où il prononce un mot interdit : Ailleurs. Il se retrouve alors avec sa mère au ban de sa communauté alors que la vie n’était déjà pas facile depuis la mort de son père… Mais ce mot va en effet lui ouvrir d’autres horizons quand l’énigmatique Ken Werzh va les prendre à son service.

Ce livre est assez étrange car ce premier tome qui semble tout d’abord être un tome d’installation de ce monde nous emmène en fait sur une fausse piste. En effet, les efforts de Ken Werzh pour enseigner certaines choses à Lunerr seront en fait vains et de nombreuses découvertes en fin de tome changent complètement son univers et ses perspectives.

Le prochain tome semble donc nous ouvrir une perspective complètement différente, à voir donc….

Première lecture pour le challenge des 52 semaines (qui est en fait illimité) et c’est l’idée 113 : un ou des nuages (j’ai cru que je n’arriverais pas à faire rentrer cette couv dans le challenge)

challenge-52-semaines