Tag Archives: Littérature jeunesse

Oksa Pollock T.1 l’inespérée de Anne Plichota et Cendrine Wolf

16 Avr

Voilà un livre qui m’a intriguée, son état laisse voir de nombreux emprunts, mais qui m’a fortement déçue…

Oksa découvre qu’une partie de sa famille vient d’un autre monde, dont sa grand mère, qui en était la souveraine, a été chassée par un usurpateur. Elle le découvre à l’occasion de l’apparition de ses nouveaux pouvoirs, juste après un déménagement un peu précipité de Paris pour Londres.

J’ai été agacée à de nombreuses reprises dans ma lecture mais j’avais décidé d’aller quand même jusqu’au bout. Pourtant j’ai fini par arrêter à 100 pages de la fin, vers la page 500…

En effet, dès le début du livre, Oksa est confrontée à un méchant prof de sciences dont on devine vite qu’il n’est pas là par hasard. Lors de vacances chez un ami de sa grand mère (ou chez son grand oncle, je ne sais plus) il les attaque dans le but d’enlever ou de tuer Oksa, on ne sait pas trop… Et tout le monde découvre que ce prof est le fils de l’usurpateur, ce qui n’empêche pas Oksa de retourner au collège tranquille, et de même après qu’il ai de nouveau essayer de l’enlever/tuer dans le collège même ! (Oui vraiment je n’ai pas réussi à comprendre, il me semble qu’il a besoin d’elle pour faire quelque chose mais on dirait vraiment qu’il essaye de la tuer)

Alors je veux bien qu’un collégien s’identifie plus facilement à un collégien mais au bout d’un moment on ne comprend pas trop cette obsession à retourner à l’école !

Une série que je ne continuerai pas donc. Même si j’ai l’air de m’arrêter sur un détail, c’est que c’est ce qui me reste de plus présent à l’esprit après plusieurs semaines, d’autres choses ne m’avaient pas plu mais ça c’était la goutte d’eau qui m’a fait refermer le livre !

Et vous, vous connaissez ?

Les plus belles histoires du père Castor qui font grandir

15 Jan

« Dix histoi1507-1res tendres à partager avec les enfants pour les aider à parler de leurs petites peurs et à grandir dans la vie » (résumé éditeur)

Voilà le genre de livre dont j’aime bien avoir quelques exemplaires dans ma bibliothèque même s’ils n’y occupent pas la place principale…

Pourquoi? Car quand je rencontre des petites peurs de la vie quotidienne (peur du noir, de se coucher, d’aller sur le pot, d’aller à l’école…) c’est très pratique pour avoir une histoire rapide, assez transparente et qui permet d’amorcer un dialogue (j’avais déjà Je suis le cauchemar qui a bien fonctionné avec la grande)

Celui-là se présente donc comme un recueil, il y a 10 histoires qui abordent plusieurs sujets et, bonne idée pour les soirs où il faut se coucher rapidement, il y a une indication de temps pour la lecture de chaque histoire.

Je trouve les textes très corrects et les illustrations assez plaisantes, même si ce n’est pas le genre d’album vers lequel je me tourne d’habitude : ici on a de l’illustration qui illustre point barre (mais certaines sont très jolies) alors que d’habitude je privilégie les albums dont les illustrations participent à l’histoire et ne sont pas la simple répétition du texte.

Et pourtant, quand on m’a fait une proposition d’album à chroniquer dans le cadre d’un partenariat, c’est celui-là que j’ai choisi car je trouve ça utile!

Et vous, que pensez-vous de ce genre d’album?

(Et attention, si vous êtes sage, je ferais bientôt un article pour vous présenter mes vœux, si, si, j’ai jusqu’au 31 janvier pour le faire! :p)

L’ours qui jouait du piano de David Litchfield

5 Juin

ourspianoL’ours qui jouait du piano

David Litchfield

Editions Belin

Un ours trouve un piano au cœur de la forêt et apprivoise l’instrument petit à petit jusqu’à ce qu’il devienne virtuose et joue chaque jour pour tous les animaux de la forêt. Un jour 2 randonneurs le découvrent et lui proposent de venir en ville pour être une star.

Alors, voilà les articles plus difficile à faire (je pensais même en avoir déjà une grande partie en brouillon mais en fait pas du tout) : ceux sur les livres qu’on n’a pas apprécié mais pour lesquels on s’est engagé à faire une critique (car en général, je parle plutôt des livres que j’aime, l’envie de parler de ceux que je n’aime pas étant rarement là).

Donc on a une histoire assez classique : l’ours qui apprend le piano tout seul mais avec le soutien muet de ses amis, part vers la célébrité et finalement n’y trouve pas les avantages de l’amitié avant de revenir chez lui. J’ai trouvé que la trame était attendue mais finalement quand j’ai dû réfléchir un peu plus pour savoir pourquoi je ne suis pas rentrée dans cette histoire, je pense que c’est dû en partie à l’absence de caractérisation des personnages secondaires. Cet ours n’a finalement aucunes relations avec ses amis de la forêt, comment imaginer qu’ils lui manque?

C’est dommage car les dessins sont assez beaux et j’aime surtout la façon dont la nature est représentée. C’est un premier album, peut-être le prochain sera plus solide au niveau de l’histoire!

 

Le croque Lapin de Rémi Courgeon

3 Mar
croque lapinLe Croque lapin
Auteur : Rémi Courgeon
Editeur : Belin jeunesse
« Si tu n’es pas sage, le Croque Lapin viendra te dévorer ! »
Mais qui est donc ce mystérieux Croque Lapin qui terrorise les enfants lapins depuis des générations ? Terré dans sa petite boîte d’allumettes, il en sort quand il a faim pour dévorer une demi-douzaine ou une douzaine de lapins, c’est selon son appétit. Mais en fait, on ne l’a jamais vu. Sauf Trévor, un ours de deux mètres zéro neuf, qui le conserve bien précieusement au fond de sa poche… (résumé éditeur)
Sur le thème du monstre-qui-viendra-te-manger-si-tu-n’es-pas-sage, voici une variation pour les lapins : le croque lapin!
Une histoire pour se faire peur donc qui est bien menée et surtout qui nous fait jubiler avec ses illustrations.
je vous présente Trévor, le mystérieux ours qui possède le croque lapin dans une boîte d’allumettes au fond de sa poche…
trevor.png
Vous comprenez mieux maintenant pourquoi il est difficile à cerner? Je trouve que cette image, la première, celle qui donc nous le présente, est vraiment très réussie et en dis beaucoup sur le caractère mystérieux de cet ours! Il sera toujours représenté comme ça, avec un air nonchalant mais quand même sévère!
Les lapins sont eux beaucoup plus dissipés, on sent que cette petite boite d’allumettes les met dans tous leurs états!!

lapinslapin

Cette page (et une autre du même genre vers la fin) est la préférée des filles! Il n’y a qu’à les voir toutes le deux en train de s’exclamer « les lapins! les lapins! les lapins! » en se marrant pour voir qu’elles sont bien dedans!

Car en plus, ce que j’aime c’est que l’album fonctionne bien avec les deux (6 et 2 ans donc) alors que je l’ai pris à la base pour la grande. Mais pendant qu’on racontait la petite s’est approchée et depuis elle le réclame même comme histoire pour elle.

Un sans faute donc, et gare au Croque lapin… à moins que Trévor n’ai aussi la solution? 😉

D’autres avis chez Nahe et chez Clarabel

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Tête à tête avec mon chat d’Isabelle Simler

14 Fév

teteatetechatTête à tête avec mon chat

Isabelle Simler

Éditions courtes et longues

C’est arrivé comme ça. Un beau matin, l’enfant est devenu chat. Et désormais comme son chat, il s’endort en boule, s’amuse avec des coccinelles, fuit un gros chien, grimpe aux arbres. Jusqu’à ce que.. (résumé éditeur)

Qui ne s’est jamais demandé ce que faisait le chat pendant la journée quand nous ne sommes pas là? Et qui est mieux placé que l’enfant, complice éternel du chat, pour découvrir la réponse?

Un jour, au lieu d’aller à l’école, l’enfant de cet album se retrouve dans la tête de son chat (et inversement!) et va vivre sa journée, découvrant de quoi est faite sa vie et regardant d’un œil nouveau les animaux et les gens de passage.

Cet album très joli et poétique était donc parfait pour le challenge je lis aussi des albums qui avait pour thème les chats pour le mois de janvier. Et oui, je me rattrape, je suis sure que vu les circonstances on me pardonnera mon retard!!

 

 
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