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Gloutons et Dragons T.1 et 2 de Ryoko Lui.

7 Juin

Laïos et sa guilde parcourent inlassablement le Donjon en quête de pouvoir et de richesses. Mais là le temps presse car sa sœur s’est fait mangé par un dragon et il faut la libérer avant qu’elle ne se fasse digérer. Mais s’aventurer dans le Donjon demande de l’expérience mais aussi de l’équipement ! En effet, comment réaliser sa quête le ventre vide?

Depuis toutes ces années à en parcourir les labyrinthes, Laïos a l’intuition qu’ils pourraient se nourrir de ses créatures. D’ailleurs il a un livre de cuisine…

Voilà un manga un peu fou qui mixe deux genres : le manga culinaire et celui d’heroic fantasy. Chaque chapitre porte le nom d’une recette et il est question de pouvoir et de trésors à gagner. Il faut rajouter un soupçon de jeu vidéo car les personnages n’ont pas peur de mourir car ils peuvent resuciter facilement et ils parcourent le Donjon comme autant de niveaux d’un jeu qu’on peut faire et refaire.

J’ai lu les 2 premiers tomes sans me lasser mais l’intrigue étant carrément secondaire par rapport aux recettes, je ne sais pas ce que ça va donner à force !

À suivre donc…

Coquelicots d’Irak de Lewis Trondheim et Brigitte Findakly

16 Avr

Coquelicots-d-IrakJ’ai reçu cette bande dessinée dans le cadre de l’opération de Priceminister « 1 blog, 1 bd ».

Quand j’ai vu ce titre, j’ai forcément pensé à l’Arabe du futur de Riad Satouff mais ici rien à voir. Forcément, le style est différent, les personnages de Lewis Trondheim sont très minimalistes et on n’est pas dans un long récit autobiographique très construit mais dans une succession des scènes plus ou moins longues, ponctué de photos souvenirs…

Si cela m’a déçue au début, en fait la lecture est agréable, on apprend pas mal de choses mais j’aurais aimé en savoir plus. Je suis trop curieuse!! Mais ces petites histoires me font quand même rentrer dans l’histoire familiale de Brigitte Findakly dont la mère a rencontré un étudiant irakien à Paris avant de le suivre en Irak et d’y passer une grand partie de sa vie. Ils finissent par venir s’installer en France quand la situation ne leur parait plus tenable en Irak. Il y a finalement pas mal de pudeur dans ce récit…

Puisqu’on me demande une note la voilà : 15/20

Si vous voulez d’autres avis, filez chez Mo, comme toujours!!

 

Loto BD : la pause

21 Jan

Certains d’entre vous auront remarqué que cette année il manquait quelque chose par ici (si si vous l’avez remarqué, ne mentez pas, c’est juste par timidité que vous n’avez pas osé réclamer!)

En effet, près plusieurs années de bons et loyaux services, le loto BD que Mo, Val et moi même avons proposé plusieurs années de suite prend cette année des vacances afin de laisser ses 3 organisatrices souffler un peu et se consacrer à d’autres projets (en effet, si moi je suis un peu laxiste sur le sujet, il n’en est pas autant de mes co-organisatrices qui y passent beaucoup plus de temps!)

Pour ma part, l’arrivée imminente d’un 3ème bébé risque de m’éloigner un peu de la blogosphère, je le crains!

Du coup, le loto n’est pas abandonné, il devrait revenir l’année prochaine, nous permettant à tous de revenir sur un meilleur pied avec pleins de nouvelles idées, n’en doutons pas!

Annie Sullivan & Helen Keller de Joseph Lambert

4 Jan

helen kellerNée en 1880 dans l’Alabama, la petite Helen Keller devient aveugle et sourde à l’âge de dix-neuf mois, suite à une maladie. Elle se trouve alors dans l’incapacité de communiquer avec son entourage, si ce n’est avec quelques gestes maladroits. Sa vie va être bouleversée l’année de ses six ans, quand ses parents engagent Annie Sullivan comme préceptrice. Elle-même malvoyante, celle-ci a appris à enseigner la langue des signes à l’Institut Perkins pour les aveugles.
Elle va prendre en charge l’éducation d’Helen Keller et, au fil des mois, réussir non seulement à établir un contact avec l’enfant, mais aussi à lui apprendre la langue des signes, puis l’écriture. Les deux femmes resteront amies à vie. Annie Sullivan et Helen Keller relate l’histoire de cette extraordinaire rencontre. Une véritable leçon d’humanité, magnifiquement dessinée par Joseph Lambert. (résumé éditeur)

J’ai pris cette bd en convoquant les souvenirs du roman lu quand j’étais ado, au moins deux fois il me semble… Et en fait j’ai fini par me rendre compte qu’ici Joseph Lambert a utilisé plusieurs sources qui ont l’air nombreuse sur ce sujet, ce dont je ne m’étais jamais rendu compte.

On insiste plus ici sur le caractère d’Anne Sullivan, orpheline et elle même ayant des problèmes de vue et dont je ne me rappelais pas qu’il était si mauvais !

Certaines représentions graphiques sont parfaites pour cette histoire, comme par exemple le fait qu’Hellen Keller évolue dans un monde sans signification malgré les efforts d’Anne pour la faire épeler en braille le nom de tous les choses qu’elle touche et le changement quand tout à coup un déclic se fait.

En revanche au niveau du scénario j’ai été un peu surprise de la façon abrupte dont cette histoire prend fin, avec la rupture d’Anne avec le directeur de l’institut où elle a été élevée, suite à une histoire de plagiat. J’ai même recherché immédiatement si la mention « Tome 1 » m’avait échappée mais non.

Donc cette histoire se concentre vraiment, comme indiqué dans le résumé, sur la rencontre entre ces deux personnages, la difficulté du début et la complicité qui vient peu à peu. Mais pas du tout sur l’histoire complète de la vie d’Helen Keller, d’où le titre qui contient bien leur deux noms et celui d’Anne en premier.

Du coup un bilan en demie teinte pour cette bd qui n’était finalement pas ce à quoi je m’attendais (mis j’avais qu’à faire attention, le titre et le résumé sont explicites!) et qui pourtant m’a plutôt bien plu et m’a intéressée, mais la fin est vraiment trop abrupte pour moi et le dessin ne m’a plu qu’à moitié! (allez, allez spécialistes de la BD à la rescousse pour une analyse plus sérieuse du côté graphique, je me sens vraiment limitée avec mes j’aime j’ima pas!!)

Quatre sœurs T. 1 Enid, T.2 Hortense de Malika Ferdjoukh et Cati Baur

17 Déc

 

enidOn ne présente plus, je l’espère !, les 5 sœurs Verdelaine, orphelines depuis la mort de leurs parents dans un accident et occupantes de la Vill’Hervé, vieille demeure en bord de falaise et personnage à part entière de cette histoire.

Je trouve que l’univers graphique de Cati baur correspond très bien à l’univers que j’avais pu découvrir dans ces 4 romans. Il est tout en douceur et on peut dire que ces sœurs en deuil mais pleines de joie et de vitalité (et aussi de fantaisie!) en ont bien besoin !

Leur quotidien est fait de rencontre avec des fantômes, Enid est amie avec une chauve souris, la mise en route de la chaudière est un combat sans fin et n’oublions pas Basile, amoureux éternel de Charlie, propulsée chef de famille…

Cette adaptation en Bande dessinée m’a fait replonger avec délice dans cette histoire que j’ai déjà dévorée en roman mais que je n’arrive pas à faire lire à des ados… J’espère que la bd les fera se tourner vers le livre !!