1845 : On donne un bal à la mairie de Londres pour célébrer le départ de deux navires vers le pôle Arctique, lancés à la recherche du mythique passage du Nord-Ouest et menés par sir John Franklin. 1854 : L’Angleterre est sous le choc. Une enquête vient de révéler le sort de l’équipage dépêché neuf ans plus tôt par-delà le Groenland. Après un terrible hivernage au milieu de L’océan gelé, les hommes ont gagné à pied la terre ferme, bientôt décimés par la faine et le froid. Nécessité fait loi : les explorateurs les plus résistants, livrés à eux-mêmes en pleine nature et soumis à l’impératif de survie, en sont arrivés aux pires extrémités… Des gentlemen anglais, civilisateurs du genre humain. dans le rôle de cannibales ! Le thème avait de quoi tenter un romancier tel que Collins… (résumé éditeur)
J’avais découvert Wilkie Collins en participant à un challenge chez Cryssilda et ça m’avait bien plu! Ce livre-ci trainait sur une étagère depuis car quand je l’ai vu je l’ai tout de suite acheté car j’aime les récits de naufrage dans les glaces… Oui je suis peut-être un peu sadique sur les bords, quand j’étais plus jeune, je ne me lassais pas de romans se déroulant sous la peste, n’importe la quelle!.
Si ce récit ne m’a pas autant transporté que La dame en blanc (dont je ne retrouve aucune trace sur mon blog à mon grand étonnement, comme quoi quand je vous dit que j’ai du mal avec les challenges…) il ne m’a pas pour autant déplut. Déjà on n’est pas dans la même catégorie puisqu’il s’agit ici d’un texte court qui a pour origine une pièce de théâtre et qui a pour particularité d’avoir été pensé avec Dickens, ami étouffant des débuts de Wilkie Collins… L’intérêt est double car la préface nous apprend beaucoup de choses sur cette relation et la genèse de cette œuvre.
Pour l’histoire proprement dite, je ne peux pas m’empêcher d’être agacée par les sentiments exacerbés des personnages qui paraissent par moment tout à fait exagérés, comme la soi-disant promesse de mariage ou d’attente d’un marin engagé dans une grande expédition. Mais en même temps on lit un livre de l’époque victorienne, on ne s’attend pas non plus à ce que l’héroïne ai des enfants hors mariage!!! 😆
Donc une fois qu’on a admit le sens de l’honneur et des convenances comme allant de soi et bien on ne peut que se laisser prendre dans cette histoire! (vive les naufrages et les conditions extrêmes!! :p)
C’est vous qui le dites