En 1983, Brendan Doyle, professeur de littérature spécialiste de Coleridge accepte de faire un voyage en 1810 pour aller le rencontrer en personne. Il espère par la même occasion en profiter pour tirer un peu au clair la vie de William Ashbless qui a laissé très peu de traces et à qui il aimerait consacrer sa prochaine biographie.
Il va se retrouver très vite coincé là-bas et se retrouvé pris dans des enjeux qui le dépasse complètement, incluant une lutte contre d’étranges magiciens qui veulent faire régner les dieux égyptiens sur l’Angleterre. Il y a aussi des singes qui apparaissent soudainement, des Ka, doubles magiques de certaines personnes, j’en passe et des meilleures!!
On va croiser beaucoup de personnages, vivre des aventures rocambolesques et bien s’amuser. Car Tim Powers sait nous faire plonger dans un livre sans plus aucun espoir de le lâcher, ne serait-ce que pour aller dormir! Toutes les pièces du puzzle s’emboitent parfaitement (même si je ne peux m’empêcher de tiquer sur un paradoxe temporel dont je ne vous dirais rien ici pour ne pas trop dévoiler l’intrigue, mais les paradoxes temporels me font toujours tiquer et ça occasionne de passionnants débats à la maison !!) et sans qu’il n’ait besoin de s’appesantir sur les situations, ce qui est agréable.
En revanche après cette lecture je ne peux que me poser des questions sur le steampunk car ce livre est (rappelons-le, on ne sait jamais) un des trois fondateurs du genre et pourtant nulle trace ici de passé avec machines à vapeur ou autre, ce passé pourrait être le notre mais avec de la magie en plus et des voyages dans le temps…. Bon après vous n’aurez qu’à me répondre « va lire ton livre sur le steampunk d’Etienne Barillier, il t’apportera certainement des réponses, notamment sur le développement d’une esthétique steampunk, etc… »
Bon, bah si vous croyez que j’ai le temps, j’ai un livre sur l’uchronie à finir moi!! 😉
C’est vous qui le dites