Joy est pensionnaire d’un bien étrange orphelinat, installé dans un manoir dont l’ancien nom est le Diable vert.
Avec son amie Marguerita, elles rêvent d’explorations et d’aventure pour conjurer leur triste existence à rêver de retrouver leurs parents. Elles se lancent donc dans l’exploration d’un souterrain qui sent le souffre mais c’est leur amie Prudence qui va y rencontrer le diable en personne et commencer à dépérir dangereusement.
Ses amies vont tout faire pour la sauver, y compris aller chercher de l’eau dans un monde mystérieux qui se trouve – ou pas- dans le petit bois derrière le jardin potager.
Ce roman est le premier d’une trilogie et il met donc en place un univers bien singulier en plus de l’intrigue principale. J’ai pourtant trouvé qu’il était assez plat et manquait de piquant. Pourtant beaucoup d’éléments sont réunis qui mettent l’eau à la bouche, comme ce fameux monde d’Alvénir qui est à peine évoqué alors qu’il est au centre de l’intrigue. Apparemment il sera plus développé dans les tomes suivant et suffira peut-être à me les faire lire mais peut-être pas.
Il y a en effet dans ce livre pas mal de choses que j’ai trouvé un peu banales ou alors complètement tirées par les cheveux : la scène justifiant qu’il y ait une suite à ce livre par exemple, la raison pour laquelle Lady Bartropp a fait construire cet orphelinat, ou encore les abracadabrantes révélations sur les parents de Marguerita.
Je ne suis donc pas convaincu par ce premier tome même si le fait d’avoir entraperçu un monde qui me fait un peu penser au Clairvoyage d’Anne Fakhouri ou à Galymède de Maëlle Fierpied puisse être un encouragement…
A voir donc.
C’est vous qui le dites